Flavolases

Projet lauréat de l'appel à projets 2024.

Le carbone organique à la surface de la Terre est estimé à 550 milliards de tonnes, dont 82 % sont captifs dans la biomasse végétale. Une grande partie de ce carbone végétal est stockée dans les parois cellulaires des plantes, principalement composées de cellulose, le biopolymère le plus abondant sur Terre (production : ~55 milliards de tonnes/an).

La biomasse cellulosique représente donc un énorme réservoir de carbone utilisable pour la production de biocarburants ou de produits chimiques. Cependant, la matrice des parois cellulaires est résistante à la dégradation, nécessitant l'action d'enzymes spécifiques (CAZymes : cellulases) sécrétées par des bactéries et champignons cellulolytiques.

Le projet FLAVOLASES, cherche à exploiter le système de sécrétion de type IX (T9SS) des Flavobactéries pour concevoir une biocatalyse cellulosique efficace à partir de Flavobacterium johnsoniae.

Ce travail sera mené à travers 3 axes de travail :

• Production de cellulases et minicellulosomes : Création de souches recombinantes de F. johnsoniae capables de sécréter des cellulases libres et des minicellulosomes.
• Évaluation de la dégradation de la cellulose : Étudier les capacités des souches modifiées à dégrader la cellulose et à sécréter efficacement les enzymes.
• Évolution adaptative en laboratoire (ALE) : Améliorer le rendement de sécrétion des systèmes cellulolytiques nouvellement intégrés.

Le projet repose sur l’expertise complémentaire des partenaires pour développer un système cellulolytique nécessaire à la conception de bioraffineries basées sur la biomasse végétale. En outre, l’ALE fournira des informations précieuses sur le mécanisme d’action du T9SS et ses applications industrielles.
 

Durée du projet :
 

2025 - 2029

Responsable scientifique :
 

Nicolas Vita (CNRS)

Établissements publics partenaires
 

Autre établissement impliqué